Les européens sur la Lune ?
A l’insu de la plupart des médias, s’est tenu à Naples, Le 20 et 21 novembre, la réunion interministérielle de l’ESA. Celle-ci vise à définir le rôle de l’espace dans la réalisation des objectifs que l’Europe se fixe au niveau mondial.
Issue plutôt positive, puisque dans ce colloque réunissant 20 états européens (plus le Canada !), l’ESA s’est vue attribuée un budget de 10 milliards d’euros pour ses activités et programmes spatiaux pour les années à venir.
Au final, peu de surprises, une orientation essentiellement économique et rationnelle de l’espace, donc la lune reste loin derrière.
Sauf que le groupe industriel Astrium a présenté et défendu un projet d’atterrisseur lunaire, j’ai nommé le Moonlander.
Prévoyant des missions en continuité, ce projet prévoyait d’abord d’alunir de manière automatisée dans une région hostile comme le pôle sud, et étais prévu pour durer 6 mois à la surface de notre céleste compagnon. Alimenté exclusivement à l’énergie solaire, le module aurais emporter à son bord un petit rover partant à l’exploration. L’objectif avoué de cette étape aurait été de préparer les technologies permettant à un équipage européen de se poser sur la lune.
Sauf que las, la réunion à tranchée, il n’y aura pas de fond alloué pour cette lubie spatiale…
La prochaine fois peut-être ?