Céleste Sélène

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Sîn, îcone babylonienne !

La lune a alimentée au travers les âges de nombreux mythes.
L’une des religions antique qui a été le plus imprégnée à été celle celle des régions mésopotamiennes du deuxième millénaire avant notre air. En effet, le dieu Sîn, ou Nanna (en fonction des langues mésopotamienne utilisées), le dieu lune, y occupe une place prépondérante dans la cosmogonie d’alors. A Ur, ville sumérienne qui dominera les environs aux alentour du XXIéme siècle avant JC, il ne s’agit ni plus ni moins du dieu officiel. Mais on retrouve son culte en part importante dans de nombreuses cités mésopotamienne en général. Le culte de Sîn se retrouve à Ur dans l’édification en l’honneur du dieu-lune du temple principal dominant la cité, la ziggurat « É.TEMEN.NI.GUR ».

Ziggurat d'Ur

Ziggurat d’Ur

L’autre dieu important de la cosmogonie mésopotamienne, si ce n’est le plus important, Mardouk, est celui qui désigna Sîn maître du temps. Ainsi,
« Au début du mois pour briller sur le pays, des cornes tu montreras. » – Il s’agit du croissant de lune. Sîn est ainsi rapproché du taureau, comme de nombreuses autres divinités mésopotamiennes, car symbole de force et de fécondité. Puis, « Au septième jour, divise en deux la couronne. Au quatorzième jours, tu te placeras face au Soleil… ». Le cycle lunaire passant naturellement et visuellement du croissant au disque lunaire, cette dernière se dessinant pour les croyants de l’époque comme une couronne étincelante. L’autre explication donné au croissant de lune est celui de la barque de Sîn qu’emprunte le dieu toute les nuit. Sîn projetant sa clarté dans les ténèbres, il fait ainsi obstacle aux forces nocturnes.

Le fait qu’une divinité lunaire soit prépondérante dans la religion d’une civilisation d’une telle ampleur est relativement exceptionnel. En effet, il est admis que les peuples agraires/sédentaires, sont en général plus enclins a s’approprier des calendriers basés sur le cycle solaire, bien plus pratique pour des organisations économiques pratique (récoltes, impôts sur ceux-ci, etc.). Il est en général admis que si la divinité lunaire Sîn a sut s’imposer, c’est par le biais de l’influence des divinités véhiculées par les peuples sémitiques nomades parcourant la région d’alors.
Les anciens Mésopotamiens travaillèrent vraisemblablement pour mettre en correspondance le calendrier lunaire (douze mois de trente jours) avec le rythme des révolutions solaires saisonnières. Ceci a vraisemblablement contribué au développement de l’observation astronomique rigoureuse et mathématiques développées par les cultures mésopotamienne, et l’ensemble des civilisations ultérieur.



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