Un regard suédois sur la lune
L’homme a posé le pied sur la lune, et il en est même revenu, pour nous en apportez des photos magnifiques et au potentiel évocateur très puissant. S’affichant en leur temps sur la une des plus grand magazine, si nous avons désormais ces photos magnifiques, c’est bien grâce aux hommes qui y sont allé, avec leur sensibilités propre, mais c’est aussi grâce à ce qui c’est glissé entre eux et le paysage : L’appareil photo !
La NASA utilise depuis plus de 40 ans les appareils photos de la marque suédoise Hasselblad.
C’est dans un magasin photo de Houston que Walter Marty Schirra acheta un appareil photo standard Hasselblad 500C. Il Retira le simili cuir du boitier, peigna sa surface en noir afin d’éviter les réflexions des rayons du soleil et… l’emporta pour la mission Mercury-Atlas 8 [lien]. Lors de cette mission (le 3 octobre 1962), c’est seul dans sa capsule (il est alors le 9éme homme a avoir été dans l’espace), qu’il se sert de cet appareil. Suite à cette expérience concluante (mais peu médiatisé, la crise de cuba ayant lieu dans la même période), les missions américaines qui succéderont embarqueront de manière de plus en plus systématique des Hasselblad !
Une firme familiale
Fondé en 1841, Hasselblad fut d’abord une entreprise d’import-export ! C’est le fils de l’entrepreneur, passionné de photo, qui orienta l’entreprise dans le milieu de la photographie en commençant a importer du matériel pour cela. Durant la seconde guerre mondiale, le gouvernement suédois demande a la firme de s’inspirer de modelé d’appareil photo allemand (qui ont décidément énormément contribué a la conquête de l’espace !) pour équiper ses avions. Après la seconde guerre mondiale, la firme se reconvertit au civil… jusqu’au sucés de la conquête spatiale !
Des contraintes énormes.
Plusieurs appareils photo différents furent utilisés, tous répondant aux exigences rigoureuses imposées par le voyage spatial.
Il fallait effectivement des appareils photo pouvant parfaitement fonctionner dans les conditions les plus difficiles : plus de 120 °C au soleil et moins 65 °C à l’ombre, de l’apesanteur, des rayonnements solaire, de la poussière lunaire extrêmement abrasive, et de pleins d’autres dangers inconnus… Et le tout, avec le moins de poids possible, évidemment !
Des réponses a ces contraintes
Doté d’optique de qualité (Zeiss Biogon F/5,6, de longueur 60, 80, 105, 205 et 500mm interchangeables), les objectifs sont reconstruits spécialement et les bagues de mise au point et de diaphragme sont équipées de grosses languettes pour une meilleurs manipulation. Ils possèdent chacun une batterie incorporés, avec 160 expositions couleurs, 200 en noir et blanc.
L’objectif… terre à terre !
Les photos ont évidemment nourrit un rôle éminemment scientifique, afin d’immortaliser des formations géologique, rendre compte des couleurs, des lumières, etc.
Mais la dimensions de témoignages (et, disons le, de propagande) est probablement celle qui nous imprègne aujourd’hui le plus. Ils prirent ainsi de nombreux panorama à 360° (visible sur Google moon map par exemple), afin de rendre compte au mieux du rendu qu’il étais possible d’avoir… sur place, mais aussi des décollages, des sorties, de la jeep lunaire, des installations et de pleins d’éléments dument notifiés.
Les prises de vues sur place.
L’horaire fut un facteur cruciale sur la lune car les astronautes n’avaient pas de temps à perdre pour affiner des fonctionnalités ; Ils devaient caler dans les interstices de leurs missions réglées a la minute des prises de vue rapides et efficaces, qui ne gaspillent pas leur lot de pellicule quantitativement limité. Etant en argentique (70mm sur la lune), le résultat ne pouvais évidemment pas être vu avant le retour sur terre.
Et ce, sans pied photographique, l’appareil visé sur le torse, sur les combinaisons ou simplement à la main, avec une apesanteur rendant la manipulation des objets hasardeuse et peu intuitive.
Le résultat
Des photos qui ont fait le tour du monde et qui ont marquées des générations entières…
Et en tout, une masse incroyable de 18 667* photos. Pour l’anecdote, il faut savoir que les missions Apollo sont revenues juste avec les pellicules. En effet, si un jour l’homme retourne sur la lune, il pourra retrouver l’un des nombreux appareils photos utilisés, abandonnés sur place. En effet, tout poids inutile se devait d’être abandonné, et donc seuls les magasins à pellicule furent ramenés sur terre, afin de délivrer leur précieux témoignages !
La liste des appareils photos ayant été utilisés, sur le site officiel de la marque Hasselblad
Des photos de la conquête spatiale lunaire
*Source : ouvrage ‘Lune‘, d’Olivier de Goursac.
[…] doivent ainsi cartographier le sol lunaire pour repérage, notamment à l’aide de caméras Hasselblad (dont certains s’avéra défaillante). Non sans poésie, Gene évoque ainsi la vision […]