Ou comment les soviétiques parvinrent à triompher des américains.

Dés les débuts, les soviétiques possèdent une avance importante :
- Le premier objet artificiel, Spoutnik 1, en 1957
- La même année, le premier être vivant, la chienne Laïka
- Deux ans plus tard, la sonde lunaire Luna 1, en 1959, qui passe néanmoins à coté de la lune.
- Youri Gagarine, en 1961, et le premier homme dans l'espace !

Pendant ce temps là, Korolev, responsable du programme soviétique russe, lance en 1959, au sein de l'OKB-1 la conception de la fusée sensée les mener sur la lune, la N-1 (N pour Nositel, qui signifie "lanceur" en russe). Il parvient à lancer la création d'une filière de production d'hydrogène, et parvient in-extremis à s'attirer les faveurs de Glouchko, qui domine alors la production de moteurs de fusées soviétique. Cette alliance inattendue permet au programme soviétique d'avancer rapidement dans les bonnes directions.

Aux États-Unis, le président Eisenhower ne saisit pas rapidement l’intérêt de la course à la lune, préférant prioriser la course à l'armement nucléaire et aux missile balistique. Ce n'est donc qu'en 1961 que Wernher von Braun est nommé directeur du Centre de vol spatial Marchall, sous l'impulsion du président John Fitzgerald Kennedy, conscient du retard à combler. Celui ci ne prend donc la direction de la conception des fusées Saturn V en 1962.

Les états-unis mobilisent d'importants moyen ; Ils parviennent à combler leur retard avec le programme Mercury (1961 - 1966). Ce programme permet aux américains d'appréhender les bases du vol suborbital.
En 1963, Alan Shepard devient le premier américain a côtoyer les étoiles.

En 1965, le premier test de la fusée N1 se solde par un échec. La même année, un deuxième essai est également soldé par un échec. De profondes remises en cause du système sont revues.

En 1966, la course est de plus en plus serrée. Les USA lancent le programme Gemini, et progressent rapidement. La fusée Saturn V, dernière-né de la famille des Saturn, est en développement depuis 1963.

En 1967, un troisième essai d'une fusée N-1 est couronnée de succès, et envole un premier module lunaire inhabité jusqu'à l'orbite basse.

La même année, du coté des États-Unis la Saturn V explose en vol, détruisant une partie du pas de tir. Les dégats sont rapidement réparés, mais le programme américain prend du retard.

En 1968, les russes réalisent 4 lancements dans le cadre de leur programme надеяться (nadyeyatʹsya : "espoir"), dont le premier habité, et un autre pour valider les scénarios des ingénieurs. Lors de la mission Звезды ("Zvezdy" : Étoiles), les russes se mettent en orbite autour de la lune sans toutefois y descendre.
Aux USA, Les américains subissent encore un revers, avec un accident ou trois des premiers astronautes brulent dans le module Apollo lors d'un entrainement. Ils parviennent néanmoins à faire décoller leur fusée Saturn V dans le cours de l'année et à ainsi valider leur principal propulseur.

Le 21 aout 1969, enfin, la fusée "espoir 8" emporte finalement 2 cosmonautes qui vont se poser vers le Mons Usov. Il s'agit, pour les besoins de la propagande, d'un couple mixte, composé du cosmonaute Igor Grishka et de la cosmonaute Natasha Ratiarijonsky. Le retour sur terre se déroule avec succès, scellant ainsi un succès incontestable.

4 autres expéditions se succéderont sur la lune, mais la chute de l'union soviétique, inéluctable, entrainera dans son sillage les avancées de la conquête spatiale.

Les États-Unis mettront en place avant les russes la première station spatiale, "freedom".

Ayant fui la Terre aux mains des capitalistes et spéculateurs du monde occidental, le peuple du Liebland est avant tout un peuple voulant vivre de l'amour et non de l'argent. Les Amoureux se sont regroupés dans une région lunaire pour vivre leur idéal socialiste qui les unit. Depuis plus de 50 ans maintenant, ils se sont organisés pour vivre dans l'amour et la paix. Le socialisme ne constitue pas ici une révolution, mais une évolution.

En 2112, alors que les crises économiques se succèdent, les vieux états historiques ne parviennent plus à réunir suffisamment de capitaux pour maintenir le rythme de la conquête spatiale. Seuls les satellites, engendrant une certaines rentabilités, sont alors continuellement utilisés. Néanmoins, là ou les nations échouent à s'entendre sur des objectifs communs et un financement important, là ou la globalisation tombe sur des barrières insurmontables, l'allégorie du système capitaliste, autrement dit, les entreprises, sont alors en position de force ;

Une puissante entreprise d'informatique, fondée il y a plus de 2 siècles de cela, prospère, malgré de nombreux coups durs ; Après de nombreuses alliances et de nombreux rachats d'entreprises, au travers du monde, par le truchements d'actions, elle finit par former une holding financière indestructible. La fusion avec le géant de la recherche sur internet se fait en 2076, au grand dam de nombreux acteurs économiques déjà asphyxiés. Implantés dans de nombreux pays, peu entravés par des lois, plus rien ne l'empêche dans la conquête de la lune. Le géant de la recherche sur internet s'étant déjà intéressé à la lune depuis longtemps, un centre spatial a été érigé au Venezuela en 2045. Il sert de base de départ.

Attiré par les gains potentiels énormes, surtout énergétiques (solaire et nucléaire), et conscient de l'enjeu de la position astronomique de la lune (porte d'entrée du reste du système solaire, depuis la terre), ils mettent rapidement sur pied une politique volontariste abreuvé par des fonds colossaux. Enfin, en 2098, c'est la consécration avec le premier homme de l'entreprise qui pose le pied sur la lune, après les américains, les chinois.

Là ou ces derniers n'ont pas sut s'implanter durablement, l'entreprise y installe avec efficacité un important centre de fusion nucléaire, et fabrique rapidement des batteries portatives nucléaire, technologie maitrisée déjà depuis une dizaine d'idée. Des centres de R

C'est le 20 juillet 1969 que la première mission américaine Apollo 11 déposa le premier homme, américain, sur la lune. Fruit d'une lutte intense entre l'URSS et les USA, en pleine guerre froide, ce triomphe éclatant prouva au monde entier que l'homme pouvait allez bien au delà de l'orbite terrestre. Avant tout nourri par une lutte de prestige, ce succès fut suivi de 5 autres, jusqu'à Apollo 17, qui signa la fin de la première période.

Insufflé par le président Kennedy, celui-ci n'eut malheureusement pas le temps de voir son triomphe car il fut assassiné bien avant.

Ces missions ramenèrent au total 382 kilogrammes de roche lunaire et mirent en place plusieurs batteries d'instruments à vocation scientifique.

Malgré cette victoire technologique éclatante et son hégémonie incontesté, les Etats-Unis ne purent saisir l'opportunité de fructifier cette victoire. Les coûts engendrés par une telle conquête s'avérèrent malheureusement monstrueux et donc pas rentable.

Une décennie après, les Etats-unis, sous la présidence de George Bush Jr., conscient de leur perte de vitesse dans le leadership mondial, relancent un ambitieux programme de conquêtes spatial censé ramener les hommes sur la lune. En toile de fond les ressources extra-terrestres sont, a terme, les seules ressources à l'avenir assurées. Le programme Constellation.

Malheureusement, probablement plus pragmatique, son successeur, Barrack Obama, devant faire face à plusieurs crise, stoppa ce programme le 1er février 2010 pour, à la place, encourager les financements privés.

Cependant, en 2021, dans la vague d'une reprise économique, la première entreprise privée réussit là ou les gouvernements échouérents. Google réussit a implanter un premier centre scientifique international. Néanmoins, le président Woldrow Archibald, conscient de l'importance de l'enjeu, s'appropria cette base la même année au nom des Etats Unis d'Amérique. Ce qui ne se fit pas sans d'importants heurts. La Chine menaça à plusieurs reprise d'intervenir sur ce conflit aux enjeux importants. Le nouveau centre fut appelé "Armstrong City" en l'honneur du premier homme sur la lune. La bannière étoilée fut conservée en tant que telle durant plusieurs dizaines d'années, car la lune ne fut pas reconnue comme un état a part entière, et répondant uniquement de la confédération d'états d'Amérique du nord.

Moi, la lune j'en rêve souvent. Enfin, j'en rêve vraiment, en dormant. Vous savez, les réveils après des nuits si belles, ils sont fabuleux. Comme si j'étais sur une autre planète.
Et en général, j'y étais vraiment. Sur la lune. Je croise souvent Tintin, comme vous pouvez l'imaginer. Toujours avec Milou, plus agile que les humains dans sa combinaison orange. Mais nous nous amusons avec les Tridos. C'est comme ça qu'ils se sont présentés, je crois. Oui, les Tridos parlent Français. Ils s'appellent sûrement comme ça parce qu'ils n'ont que trois dents. Trois énormes dents toutes rondes, comme les bâtons en mousse qu'on me donne à la piscine, avec lesquels j'éclabousse mon frère. Et ils ne font pas peur, pas comme Mamie. Elle, avec ses trois dents, j'aime pas quand elle veut me prendre dans ses bras et m'embrasser. Eux oui : ils sont petits, ronds, la tête désorganisée. Noirs et blancs, éclatants, pastels. J'ai voulu les dessiner sur le drapeau. Parcequ'ils sont gentils, et qu'ils me rassurent dans les nuits agitées. Celles de la pleine lune.

A land of freedom where citizens live by one motto: "Forward, Upward and Ownard side by side"!